Installée à quelques encablures de la région céréalière de la Beauce, Pauline Loisy souligne la nécessité écologique de sélectionner les matériaux en fonction de son territoire. C’est pourquoi, après l’obtention de son diplôme d’architecte, elle s’est formée sur la construction paille afin de centrer ses activités professionnelles autour de ce matériau biosourcé.
L’objectif du projet Paille’House était de réutiliser des espaces bâtis existants, de conserver le paysage rural local, de réemployer certaines places privilégiées en cœur de village et de mixer les usages privés et professionnels. Le but étant également de redonner aux bâtiments locaux conservés une nouvelle jeunesse contribuant à garantir leur conservation et entretien. Cette démarche limite également l’étalement rural et trouve un intérêt dans la densification des cœurs de village. Enfin, ce projet d’habitat a une réplicabilité prometteuse en raison des modules standardisés – simplifiant leur production et leur conception – qui le composent, mais aussi grâce à la possibilité d’auto-construction, même pour une personne novice dans ce domaine.

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À l’horizon 2050 un cap a été fixé : Zéro Emissions Nettes de carbone pour la France. La mobilité urbaine est particulièrement concernée : tant ses circulations que la construction des véhicules et des infrastructures contribuent grandement aux consommations d’énergie et aux émissions de carbone.
Dans cette perspective, il faut dès à présent envisager tout un éventail de solutions : anticiper une transformation des pratiques de mobilité, des modes de transport, de l’aménagement des territoires. Partager davantage l’utilisation des véhicules, innover en matière de véhicules et d’infrastructures, de politiques de mobilité... La frugalité en carbone nécessitera non seulement la mutation des techniques de transport mais aussi une rationalisation des besoins.
Ce dossier propose de nourrir la réflexion sur les enjeux de la mobilité durable, les changements d’usage, les solutions qui s'avèreront les plus adaptées à l’horizon 2050, ainsi que les modes de financements publics ou privés qui permettront d’opérer une transformation radicale.

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Créé il y a un peu plus de 3 ans, EverWatt intègre aujourd’hui l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur de la transition énergétique au sein de ses activités. De la conception au développement, en passant par la pose et l’exploitation, EverWatt travaille avec des grandes entreprises du CAC40 et du SBF 120, et réalise déjà un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros. La société propose également des conseils tels que des études prospectives et des plans stratégiques visant à fournir de manière concrète et pratique un schéma d’action pour tendre vers la neutralité carbone.
Dans un second temps, André May veut s’adresser aux collectivités territoriales et aux entreprises locales afin de développer l’autoconsommation d’énergies vertes. Port, zone pavillonnaire, plateforme logistique, zone d’activités… le président d’EverWatt veut implanter le plus localement possible des sources d’énergies intermittentes telles que l’éolien ou le solaire. Ainsi, il promeut les circuits courts, ici sur le plan énergétique, tout en offrant la possibilité à chacun de devenir propriétaire de sa production d’énergie.

Situé devant un foyer de jeunes travailleurs, géré par l’association Alteralia, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, le projet de Lisière d'une tierce forêt inauguré en 2020 s’inscrit d’une part dans une démarche de réduction des mobilités carbonées, parallèlement à l’implantation d’une nouvelle station de métro à proximité. Et d’autre part, l’équipe pluridisciplinaire d’architectes, de forestiers, de climatologues et d’ingénieurs à l’origine du projet avait pour objectif de créer une solution innovante contre les vagues de chaleur, mêlant écosystème forestier et accessibilité de l’espace public.
En période de forte chaleur tout particulièrement, l’infrastructure bénéficie à tout le vivant en offrant un espace de confort. La fraîcheur créée par la transpiration accrue des arbres facilite l’apaisement des corps et des esprits. En réduisant l’agitation intérieure tout au long de l’été et en diminuant le choc thermique en période de canicule, cet ancien parking devient un véritable atout pour la santé des usagers.

Vestige des activités agricoles présentes dans la capitale, la Grange Montsouris – dernier bâtiment constitutif de l’ancienne « Ferme de Montsouris » – était à l’origine une vacherie de 300m², de la fin du 19e siècle jusqu’à la première moitié du 20e siècle. Cette grange située en plein cœur du 14e arrondissement a été rachetée par la Ville de Paris, à la suite d’une mobilisation citoyenne visant à préserver ce patrimoine agricole, dans le but d’en faire un lieu de répétition et de représentation pour une association (actuellement Circusnext) de spectacle vivant.
Il s’agit d’une longère d’une trentaine de mètres, construite sur deux niveaux, en moellons équarris de pierre avec une toiture en bâtière couverte de tuiles plates. En réponse aux exigences de la Ville de Paris d’utiliser des matériaux biosourcés sur ce projet de restauration et de réhabilitation, Clara Simay et son co-traitant architecte du patrimoine Aurélien Masurel ont privilégié des matériaux locaux tels que le plâtre, extrait dans l’Oise et transformé dans les usines Vieujot dans le Val-d’Oise, et la paille, disponible saisonnièrement en Ile-de-France.

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Issu d’un appel d’offres lancé par l’association Les Canaux, ce projet avait pour objectif de réaliser une ombrière éphémère – démontable et réutilisable – visant à protéger du soleil ses activités réalisées sur les quais du bassin de la Villette.
Les impératifs de cet appel à projets représentaient un défi pour tous les acteurs de la construction qu’ils soient architectes, ingénieurs, entreprises ou maîtres d’ouvrage : diminuer l’utilisation de matériaux neufs en privilégiant autant que possible la réutilisation de ce qui est considéré comme des déchets.
De plus, ce projet, de l’approvisionnement à la conception en passant par la fabrication, avait 2 mois pour voir le jour. La structure conçue en bois récupéré et réutilisé a été livrée dans les délais, 5 minutes avant son inauguration, et est restée intacte jusqu’à son démantèlement.

Installée à quelques encablures de la région céréalière de la Beauce, Pauline Loisy souligne la nécessité écologique de sélectionner les matériaux en fonction de son territoire. C’est pourquoi, après l’obtention de son diplôme d’architecte, elle s’est formée sur la construction paille afin de centrer ses activités professionnelles autour de ce matériau biosourcé.
L’objectif du projet Paille’House était de réutiliser des espaces bâtis existants, de conserver le paysage rural local, de réemployer certaines places privilégiées en cœur de village et de mixer les usages privés et professionnels. Le but étant également de redonner aux bâtiments locaux conservés une nouvelle jeunesse contribuant à garantir leur conservation et entretien. Cette démarche limite également l’étalement rural et trouve un intérêt dans la densification des cœurs de village. Enfin, ce projet d’habitat a une réplicabilité prometteuse en raison des modules standardisés – simplifiant leur production et leur conception – qui le composent, mais aussi grâce à la possibilité d’auto-construction, même pour une personne novice dans ce domaine.

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